Vince Carter raconte comment Steph Curry a pris l’habitude de le défier à l’âge de 11 ans

Vince Carter raconte comment Steph Curry a pris l’habitude de le défier à l’âge de 11 ans

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Par Abdallah Soidri

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"Avant chaque match à la maison, après l’échauffement, on faisait toujours un un-contre-un".

Durant sa très longue carrière en NBA, Vince Carter a croisé un paquet de très bons joueurs, de Michael Jordan à LeBron James, en passant par Tim Duncan et Stephen Curry. Pour ce dernier, le néo retraité n’a pas attendu son arrivée dans la grande ligue pour se mesurer à lui. Dans une interview à la chaîne TNT, l’ancien meilleur rookie est revenu sur ses premiers contacts avec celui qui allait devenir triple champion NBA, à Toronto, quand Dell Curry, le père de Steph, y jouait.


Dans des propos traduits par Basket USA, Vince Carter raconte comment il avait pris l’habitude de défier avant chaque match à domicile des Raptors le futur joueur des Warriors. 

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“Avant chaque match à la maison, après l’échauffement, on faisait toujours un un-contre-un. Pendant que je faisais mes exercices, on pouvait le voir sur le bord du terrain en train de dribbler, de bosser sur son shoot. Je venais le voir pour lui dire : ‘Tu es prêt ? Tu es prêt ? J’ai presque fini’. Je revenais le chercher et on allait jouer. C’était comme ça, et on a pu voir au fil du temps qu’il commençait à trouver de la confiance, à trouver des moyens de pouvoir prendre son tir. Et il arrivait au point où je me devais de le contrer parce que je ne voulais pas qu’il pense qu’il pouvait me battre à cette époque !”

De cette époque, Carter se rappelle à quel point Stephen Curry et son frère, Seth, étaient passionnés par le basket. Et l’ancien joueur des Raptors pense que ses oppositions avec le gamin de 11 ans alors ont forgé une partie de son identité de jeu. “Quand on réfléchit, on se rend compte qu’il a appris très tôt à trouver un moyen de prendre son tir face à des joueurs plus grands, plus vieux, en travaillant sur sa vitesse d’exécution, analyse “Air Canada”. Le fait qu’il ait dû s’exercer et répéter cet exercice sur 41 matchs par saison lui a été bénéfique.”
En effet, avec trois bagues de champion, deux titres de MVP et des records à la pelle, on ne peut qu’acquiescer.