José Mourinho a fait du José Mourinho lors de la cérémonie annuelle organisée par Chelsea en fin de saison. Un one-man-show digne des plus grands comédiens.
Cela faisait un moment qu’on avait plus entendu le “Mou” nous balancer quelques punchlines. Il a rattrapé son absence en l’espace d’un discours de cinq minutes. Sur scène, Mourinho a taclé ses trois rivaux – Manchester City, Arsenal et Manchester United – sans les mentionner, tout en subtilité.
Le Special One organise son one-man-show en trois actes, aidé par des écrans et des animations. Le premier : une tirade à destination de Van Gaal et de Manchester United : “Cette équipe joue sans cage. Elle a très bien joué, avec une bonne possession de balle, mais elle ne marque pas. Ils ont demandé aux instances s’il était possible de gagner comme ça, mais elles leur ont dit que c’était impossible.”
Derrière, c’est les voisins de Manchester City qui en prennent pour leur grade : “Il y a une autre équipe qui ne joue qu’avec une cage. Ils ont marqué beaucoup de buts et n’en ont concédé aucun parce qu’ils n’ont qu’une cage. Ils ont parlé avec les instances et elles leur ont dit qu’ils ne pouvaient pas être champions s’il n’y a qu’un but sur le terrain.”
Et bien entendu, José Mourinho a gardé le meilleur pour la fin. Un dernier acte en l’honneur de son souffre-douleur préféré, Arsène Wenger : “La dernière équipe y était presque. Ils ont marqué eux aussi quelques buts, ils en ont concédé quelques-uns. Ils ont demandé aux instances s’ils pouvaient jouer juste entre janvier et avril, mais elles leur ont répondu que ce n’était pas possible.”
Avant de conclure : “Et puis il y a mon équipe. Qui sait qu’il suffit de marquer un but de plus que les autres pour l’emporter. Et on a fini champions.” Clair et efficace.
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