L’auteur de la banderole “White Lives Matter Burnley” a été licencié et interdit de stade

L’auteur de la banderole “White Lives Matter Burnley” a été licencié et interdit de stade

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Il est en train de voir les retombées.

C’est l’heure des retombées pour Jake Hepple, l’auteur de la banderole “White Lives Matter Burnley”, déployée en marge du match de Premier League entre Manchester City et Burnley ce lundi. Lui et sa compagne ont été licenciés de leur travail respectif, nous apprend le Daily Mail. Une sanction qui s’ajoute à la suspension de stade à vie que lui a infligée le club.
Malgré son geste, Jake Hepple nie être raciste. “Je sais que les gens essaient de me faire passer pour [un raciste], mais je ne le suis pas, se défend l’homme de 24 ans. J’ai plein d’amis Noirs et Asiatiques [sic] et cette banderole est inspirée du mouvement Black Lives Matter.”
“Nous n’essayions pas d’offenser le mouvement ou la communauté noire. Je crois que c’est important de souligner que la vie des Blancs compte aussi”, dit-il pour justifier l’usage de sa banderole financée par 60 personnes.


Sa copine, Megan Rambadt, 21 ans, a elle aussi perdu son emploi dans un salon de beauté, après avoir posté des commentaires racistes sur les réseaux sociaux.
Avec la perte de son emploi et l’interdiction de stade à vie, on aurait pu penser que Jake Hepple regrette son acte, mais il en est tout autre. “J’aimerais prendre ce temps pour m’excuser auprès… d’aucune p***** de personne”, a-t-il clamé dans un post Facebook où il assume sa responsabilité. “Je ne suis pas désolé et je n’ai pas honte de ce que j’ai fait”, assume-t-il au Daily Mail.

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