La 29e journée de Ligue 1 a bien eu lieu

La 29e journée de Ligue 1 a bien eu lieu

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Par hhelin

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Le week-end a été long ? Pour nous aussi. Alors on a décidé de vous dévoiler la vérité : la 29e journée de Ligue 1 a bien eu lieu.

Vendredi

Lyon – Reims 1-1

Buts : Toko-Ekambi (13e) pour Lyon ; Cassama (88e) pour Reims.
Contrairement à ce qui était annoncé, Rudi Garcia aligne Lucas Tousart plutôt que Maxence Caqueret (18 781 tweets de supporters lyonnais). L’OL ouvre le score rapidement via une belle frappe de Karl Toko-Ekambi (5.193 tweets de supporters lyonnais) sur une passe décisive d’Houssem Aouar (11 903 tweets de supporters lyonnais). Mais le remplacement de celui-ci par Thiago Mendes (21 381 tweets de supporters lyonnais) puis la blessure musculaire de Moussa Dembélé (9 173 tweets de supporters lyonnais) remplacé par… Kenny Tete (27 648 tweets de supporters lyonnais) forcent l’OL à reculer et à concéder l’égalisation en fin de match (24 898 tweets de supporters lyonnais). Le week-end de Ligue 1 démarre bien (sauf si vous avez des supporters lyonnais dans votre TL).

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Samedi

Montpellier – Marseille 2-2

Buts : Delort (19e) et Mollet (61e) pour Montpellier ; Sanson (31e) et Payet (36e s.p.) pour Marseille.
Un match entre Michel Der Zakarian et l’OM un samedi à 17h30, ça devait forcément finir par de longues polémiques. D’abord arbitrales. La poussette d’Andy Delort sur Alvaro Gonzalez avant l’ouverture du score fait longuement parler Franck Sauzée, qui respecte un peu plus la décision de l’arbitre sur le penalty pour une faute très légère sur Dario Benedetto qui permet aux Marseillais de renverser le match. Temporairement du moins, puisque le MHSC égalise avant une dernière demi-heure très tendue. L’OM perd deux points et semble un peu caler (cinq points en quatre matchs), loin de sa réussite de la première partie de saison. Ce qui lance la polémique présidentielle du week-end, avec Jacques-Henri Eyraud qui réclame dans une interview au Monde que le championnat soit instantanément arrêté et le classement gelé en application du principe de précaution.

Amiens – Angers 1-2

Buteurs : Chedjou (72e) pour Amiens ; Traoré (42e) et Mangani (56e s.p.) pour Angers.
Le match qu’on redoute tous. Celui entre les deux équipes qu’on confond à longueur de multiplex sans que personne ne soit capable d’expliquer clairement d’où vient ce phénomène. Le fait de porter les mêmes couleurs ? Ou justement le fait qu’on ne les voit que quelques secondes au cœur du multiplex, le temps d’annoncer un but marqué sur coup de pied arrêté, d’en voir deux ralentis et de repartir ? Sans doute un peu des deux. Cette fois, Smaïl Bouabdellah vient tout de même trois fois sur leur match. Et c’est l’équipe exceptionnellement en jaune fluo qui est la plus efficace sur phase arrêtée.

Brest – Lille 0-1

But : Osimhen (7e) pour Lille.
Le match star du multiplex sur le papier, mais qui offre finalement moins d’envolées que prévu. La faute à un Brest bien étouffé par le pressing lillois et qui n’arrive que trop rarement à ressortir proprement. Et surtout à un Gautier Larsonneur bondissant dans les cages bretonnes, malgré le but imparable vite encaissé et les 2,89 expected expected goals (xxG, le nombre d’expected goals qu’une équipe aurait dû avoir dans un match imaginaire) concédés par sa défense.

Nantes – Nîmes 2-3

Buts : Simon (17e) et Bamba (48e) pour Nantes ; Roux (79e), Deaux (89e) et Benrahou (90e+3) pour Nîmes.
Le match fou de la soirée n’est parfois pas celui auquel on s’attendait ! Lucas Deaux fait son entrée en jeu en deuxième période, aux côtés d’un Nolan Roux jusque-là en grande difficulté. Les anciens Guingampais reconstituent leur duo mythique, même si les choses vont mal. Nantes mène en effet 2-0 et peut même encore plus creuser l’écart, mais Paul Bernardoni repousse un penalty. Suite à cet arrêt, une contre-attaque aboutit enfin à un moment de magie entre Deaux et Roux, qui réduit le score. Deaux a une occasion dans les dernières minutes et égalise à 2-2. Finalement, dans les ultimes secondes du match, Yassine Benrahou marque un superbe coup franc pour permettre à Nîmes de remporter la Ligue des Ch… ce match (désolé, je n’avais pas trop d’idées pour ce match alors j’ai traduit vite fait la page Wikipedia anglaise du film Goal 2 en remplaçant Arsenal par Nantes, le Real par Nîmes, Santiago par Deaux, Harris par Roux et Beckham par Benrahou dans la scène de la finale de la Ligue des Champions).

Strasbourg – Dijon 1-1

Buts : Djiku (33e) pour Strasbourg : Mavididi (84e) pour Dijon.
Thierry Laurey hurle “LIONEEEEEEEEEL !” en faisant de grands moulinets avec les mains pour dire à Lionel Carole de reculer de quelques pas pour bloquer une éventuelle contre-attaque sur le corner où Alexander Djiku ouvrira finalement le score. Thierry Laurey harangue ironiquement avec l’arbitre “Et là maintenant y a carton jaune ? Ma foi ! Ma foi !” Thierry Laurey donne un immense coup de pied dans le banc de la Meinau lorsque Stephy Mavididi égalise en fin de match. Les séquences de caméras isolées sur lui n’en demandaient pas tant.

Toulouse – Metz 3-0

Buts : Boisgard (16e), Koulouris (28e) et Saïd (74e) pour Toulouse.
Oui, on s’est dit que quitte à inventer une Ligue 1 virtuelle, autant faire gagner un match à Toulouse. Ça leur fait plaisir et ça ne nous coûte rien.

Dimanche

Bordeaux – Rennes 0-0

Comment doit-on gérer le cas Rennes quand on imagine une Ligue 1 virtuelle en 2020 ? Le club a longtemps été un indémodable de l’humour footballistique français, un running gag vivant, une source de blagues aussi faciles que moyennes. Mais ça, c’était avant. Avant que Julian Stéphan n’en fasse l’une des plus grosses machines à gagner d’Europe (enfin, dans la mesure du possible, quoi), qui bat le grand PSG en finale de Coupe et est désormais un candidat crédible à la Ligue des Champions. Alors, comment gérer ça ? Faire gagner le club breton en comptant sur cette nouvelle donne ou le faire perdre en comptant sur la permanence dans le sprint final d’un Stade Rennais immanent (j’ai entendu ce mot dans une émission d’histoire sur France Culture, aucune idée de ce que ça veut dire) ? La solution la plus simple est encore de ne pas trancher. Surtout qu’on n’a mis aucun 0-0 pour l’instant et que ça, ça ne ressemble pas vraiment à la Ligue 1.

Monaco – ASSE 2-3

Buts : Ben Yedder (9e) et Jovetic (52e) ; Glik (14e csc), Boudebouz (21e) et Diony (72e) pour Saint-Étienne.
Quelqu’un a-t-il déjà réussi à anticiper le résultat d’un match de Monaco cette saison ? Non, car il est strictement impossible de deviner l’équilibre qui aura lieu entre les forces offensives (Wissam Ben Yedder qui crée un but tout seul, un superbe jeu en triangle Aleksandr Golovin – Islam Slimani – Stevan Jovetic sur le deuxième but monégasque) et ses faiblesses défensives (Kamil Glik qui crée un but tout seul, un superbe jeu en triangle Fado Ballo-Touré – Guillermo Maripan – Loïs Diony sur le troisième but stéphanois).

PSG – Nice 3-0

Buts : Neymar (4e et 53e) et Kurzawa (27e).
Un match d’après Ligue des Champions, c’est rarement folichon. Et contre le Nice de Patrick Vieira, plus inspiré par le Boring Arsenal que par celui des Invincibles, ce n’est clairement pas inoubliable. Le PSG s’impose tout de même assez largement, malgré un faux rythme tout au long du match (et encore plus dans la dernière demi-heure) et grâce notamment au talent individuel d’un Neymar qui monte en puissance physiquement. Le genre de matchs de Ligue 1 devant lesquels on s’est déjà gentiment ennuyés plus souvent qu’à notre tour, mais qui nous manqueraient terriblement s’ils n’existaient pas.