“Où est Peng Shuai ?” C’est la question que se pose le monde du tennis depuis la disparition de Peng Shuai le 4 novembre dernier, après qu’elle a révélé avoir été victime d’un viol par un ancien vice-premier ministre chinois. Sur Twitter, de nombreux joueurs et joueuses ont affiché leur inquiétude en postant une photo de la tenniswoman avec le hashtag #WhereIsPengShuai.
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Serena Williams s’est dit “dévastée et choquée” en apprenant la nouvelle, et Naomi Osaka a rappelé que “la censure n’est en aucun cas acceptable”. D’autres joueurs comme Stanislas Wawrinka, Benoit Paire ou l’ancienne numéro 1 mondiale Amélie Mauresmo y sont aussi allés de leur tweet en soutien à Peng Shuai. Le sort de la joueuse chinoise, vainqueur de Roland-Garros en double en 2014, dépasse le cadre du tennis. Des personnalités du monde du sport et des médias se sont joints au concert d’inquiétude.
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Les menaces de la WTA
La WTA par la voix de son président Steve Simon a indiqué être prête à retirer ses compétitions de Chine. “Nous sommes tout à fait prêts à retirer (de Chine) nos activités et à faire face à toutes les complications qui en découlent, a affirmé le patron du tennis féminin sur CNN ce jeudi, parce que c’est (ces accusations) plus important que les affaires”.
M. Simon a de plus mis en doute l’authenticité d’un courriel attribué par un média chinois à la joueuse, dans lequel elle entendait rassurer sur son sort et retirait ses accusations contre M. Zhang. “Je ne crois pas du tout que ce soit la vérité”, a indiqué M. Simon, qualifiant de “mise en scène” le message en question.
Konbini Sports avec AFP.
