Cinq choses à savoir sur Dayot Upamecano

Cinq choses à savoir sur Dayot Upamecano

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Dayot Upamecano of RB Leipzig looks on during the Bundesliga match between RB Leipzig and 1. FSV Mainz 05 at Red Bull Arena on September 20, 2020 in Leipzig, Germany © Photo by Roland Krivec/DeFodi Images via Getty Images

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Par Lucie Bacon

Publié le

Si vous ne connaissez pas encore le jeune Français qui vient de signer au Bayern, on vous dresse son portrait !

Alors qu’on vient d’annoncer son transfert en fin de saison vers le Bayern, Dayot Upamecano affronte ce mardi soir Liverpool, avec Leipzig. Voici 5 choses à savoir sur celui que l’on présente souvent comme la future star de la défense tricolore.

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Il n’était pas né pour le titre de France 98

Vous avez l’impression d’entendre parler d’Upamecano depuis un petit moment maintenant ? Pourtant, le défenseur est encore jeune. C’est bien à 22 ans que ce fan de Sergio Ramos va rejoindre le Bayern Munich, après avoir fait ses classes à Valenciennes puis avoir tapé dans l’œil des recruteurs autrichiens de Salzbourg, avant d’atterrir en Bundesliga, à Leipzig, à tout juste 18 ans. CV solide.

Il est passé par toutes les catégories de l’Équipe de France

Vous l’avez vu débarquer un jour en bleu sans le connaître ? Pourtant, le maillot tricolore, Upamecano le connaît très bien. Moins de 16, moins de 17 (avec qui il est champion d’Europe en 2015), moins de 18, moins de 19 puis espoirs, il avait déjà porté la tunique des bleus avant d’enfiler celle des grands, en 2020 et d’inscrire un but dès son deuxième match avec l’équipe nationale.

Il jouait au city stade au quartier avec… Ousmane Dembélé

Évreux, 2007. Dayotchanculle (son véritable prénom, un hommage à un arrière-grand-père) a 10 ans. Le même âge qu’un autre futur joueur de l’équipe de France, lui déjà champion du monde : Ousmane Dembélé. Les deux se croisent souvent sur le city stade du quartier où ils grandissent, comme le raconte un de leur pote d’alors, Eder Verissimo, à France Football, 10 ans plus tard :

“[C’était sur] un petit playground avec quatre buts. Chacun protégeait son but. Il fallait se donner à 100 %. Car une fois que tu prends un but, tu sors et quelqu’un prend ta place. Cela forge le caractère. Il y avait du niveau. Physiquement, il fallait être bon, savoir défendre et attaquer. On était plus fatigués après ces matches-là qu’après des entraînements. Dayot était très fort.”

À Salzbourg, on l’appelait “Die Maschine”

Un physique impressionnant au service d’une intelligence de jeu qu’il peaufine après son départ à l’étranger. C’est prêté en D2 autrichienne qu’il travaille comme un acharné et étonne ses coachs comme ses partenaires, comme il l’expliquait il y a quatre ans, toujours dans France Football :

“Plus je jouais, mieux c’était. Je me suis mis au niveau. J’ai presque tout appris là-bas. Je me suis développé. Dans mon jeu, j’ai appris à voir avant, à mieux apprécier mes déplacements. Humainement, avant, j’étais un peu timide, là-dessus aussi, ça m’a fait grandir. Partir de la France a donc été bénéfique. Je ne voulais pas aller trop tôt dans un très grand club.”

Au Bayern, il aura l’immense mission de succéder à Alaba et Boateng

Courtisé plus jeune par Manchester United puis cet hiver notamment par Chelsea, c’est au Bayern qu’Upamecano a signé. En défense centrale du club munichois, deux “historiques” devraient faire leurs adieux en fin de saison : l’Autrichien David Alaba, 28 ans, que l’on dit en pourparlers avancés avec le Real Madrid, et Jérôme Boateng, en fin de contrat à 32 ans.
La voie est donc royale pour Upamecano, que l’on présente depuis longtemps comme l’un des futurs grands défenseurs centraux d’Europe. Avant d’affronter ce mardi soir Liverpool en huitième de finale, il a déjà atteint une demi-finale de Ligue des champions avec le RB Leipzig, en livrant notamment un match particulièrement remarqué en quart de finale en août dernier contre l’Atlético (2-1).
Il devra trouver sa complémentarité avec les deux autres jeunes centraux du “Rekordmeister”, l’international allemand Niklas Süle et le champion du monde français Lucas Hernandez (25 ans tous les deux). Un autre homme postulera à terme pour entrer dans la rotation, le jeune talent formé au Paris SG Tanguy Kouassi Nianzou, 18 ans, que le Bayern couve aussi comme une grande promesse d’avenir.
Konbini Sports avec AFP