Il est le héros de la finale de la Ligue Europa remportée par le FC Séville mercredi soir. Et pourtant, le Colombien aurait très bien pu ne jamais en arriver là.
L’heure de jeu à Varsovie. Le FC Séville est tenu en échec par le club ukrainien de Dnipro en finale de Ligue Europa. Carlos Bacca va surgir et donner un avantage définitif aux Andalous. Un scénario rêvé devenu réalité pour le Colombien.
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Une ascension vertigineuse
Après avoir traîné dans les divisions inférieures, ce n’est qu’en 2009 que Bacca joue au niveau professionnel pour la première fois, à l’âge de 23 ans. Après deux titres de meilleur buteur du championnat , il s’envole en Belgique au FC Bruges en 2012. C’est là qu’il explose au haut niveau. Il reconnaît d’ailleurs avoir un peu pété un câble lorsque sa carrière a réellement démarré : “J’ai vraiment souffert étant jeune. Du coup quand j’ai commencé a gagné des sous je pensais déjà avoir réussi. C’est là que je me trompais.”
todo lo puedo en Cristo Q me fortalece CAMPEONES CAMPEONES OLE OLE OLE VAMOS Q VAMOS MI SEVILLA #4 pic.twitter.com/ptd8AtnsAB
— carlosbacca (@carlos7bacca) 28 Mai 2015
Meilleur buteur du championnat belge en 2013, il s’envole pour Séville qu’il fait briller depuis deux saisons. Déjà vainqueur de la Ligue Europa l’an dernier, il a récidivé cette année et il s’est même payé le luxe d’être l’homme clé de la finale grâce à un doublé. À la sortie du match, le Colombien ne prend pas le melon : ” Je profite de l’instant. J’ai réussi à aider l’équipe avec mes deux buts, mais ce qui compte toujours c’est la victoire. Je dédie cette soirée à Dieu, à ma famille, ma femme et mes enfants, qui sont ma bénédiction.”
Le prochain objectif de Bacca : la Copa America avec la Colombie, le mois prochain. En espérant un scénario identique pour l’ancien pêcheur.