Sharon Stone raconte qu’un producteur voulait qu’elle couche avec Billy Baldwin pour le film Sliver

Sharon Stone raconte qu’un producteur voulait qu’elle couche avec Billy Baldwin pour le film Sliver

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© Paramount Pictures

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Par Delphine Rivet

Publié le

Hollywood est décidément un puits sans fond d’histoires creepy, où ce sont bien souvent les femmes qui en font les frais.

C’est dans un podcast du journaliste Louis Theroux qu’elle a tout balancé. Sharon Stone, icône ultime du cinéma américain, a raconté que lors du tournage du film Sliver, sorti en 1993 et réalisé par Phillip Noyce, le producteur Robert Evans lui avait demandé de coucher avec son partenaire à l’écran, Billy Baldwin. Selon lui, le jeu de ce dernier n’était pas au top, et cela permettrait d’améliorer leur alchimie à l’écran.

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“Il tourne en rond dans son bureau avec ses lunettes de soleil, et il m’explique qu’il a couché avec Ava Gardner, et que je devrais faire pareil avec Billy Baldwin. Parce que si je couchais avec Billy Baldwin, ça améliorerait ses performances d’acteur.”

Dans ses mémoires sorties en 2021 et intitulées The Beauty of Living Twice, Sharon Stone évoquait déjà ce chantage qu’elle avait subi, sans donner de noms. Robert Evans, décédé en 2019, aurait ainsi fait peser sur elle la réussite du film tout entier. Ce n’était ni la responsabilité de son partenaire, visiblement pas très doué et qui, comme elle l’écrit dans son livre, ne retenait pas ses lignes de dialogues, ni celle du réalisateur qui ne parvenait pas à le diriger, ni celle du studio ou de la production qui aurait fait un mauvais choix de casting… puisqu’il aurait suffi, à en croire le producteur, que Sharon Stone couche avec Billy Baldwin pour que soudain la magie opère.

“Le vrai problème de ce film, c’était moi, parce que j’étais si rigide, pas comme une vraie actrice qui accepterait de baiser avec lui sans broncher pour remettre le film sur les rails. Le problème c’est que j’étais coincée”, poursuit-elle au micro de Louis Theroux. “Je n’ai jamais eu à baiser avec Michael Douglas [pour Basic Instinct]. Michael venait au travail, faisait son job, connaissait ses textes, et était présent pour répéter.”

Billy Baldwin, en lisant ce récit aussi glaçant que révoltant, a été piqué au vif. Pas par le fait qu’on a pu traiter ainsi sa partenaire, en l’encourageant à s’offrir à lui comme un vulgaire sextoy, mais du fait de l’insinuation qu’il n’était pas à la hauteur. Ah, la fragilité de certains hommes… Vexé comme un pou, il dégaine alors une tirade, sur X/Twitter, pour s’en prendre à Sharon Stone.

“Je ne sais pas pourquoi Sharon Stone continue de parler de moi après toutes ces années ? Est-ce qu’elle a toujours un crush sur moi ou est-elle encore blessée après toutes ces années où j’ai repoussé ses avances ?”

On vous épargne le reste de ce laïus qui revient à la menacer de revenge porn et d’écrire un livre sur les “nombreuses histoires coquines, dérangeantes et pas professionnelles de Sharon Stone”. Très classe.