Les sériephiles (entre autres) sont aux aguets : après des mois, voire des années à nous faire languir, la plateforme Max, née de la fusion des prestigieuses chaînes américaines HBO et Discovery, et précédemment baptisée HBO Max, s’apprête enfin à débarquer sur nos côtes.
À voir aussi sur Konbini
Dans un communiqué daté de ce jeudi 21 mars, la compagnie Warner Bros. Discovery a annoncé une arrivée en Europe le 21 mai prochain. Mais — car il y a un “mais” — seulement pour la péninsule ibérique, les pays de l’Est, la Scandinavie et les Pays-Bas. Le déploiement en France et dans le reste de l’Europe centrale s’effectuera dans un deuxième temps, mais aucune date n’a pour l’instant été annoncée.
© HBO
Ce que l’on sait en revanche, c’est que la plateforme se lancera chez nous “avant les Jeux olympiques”, qui se tiendront à Paris à partir du 26 juillet. On peut également parier sur l’énorme potentiel attractif de la saison 2 de House of the Dragon, prévue pour débuter le 16 juin, qui pourrait orienter le calendrier, mais ce ne sont que des spéculations. Une chose est certaine : Max ne sera pas un service de streaming parmi d’autres, car son catalogue risque fort de créer l’événement.
Le prestige HBO, la force de frappe de Warner
Entre l’arrivée du Pass Warner sur Prime Video et la petite mort d’OCS, on ne savait plus où donner de la tête pour retrouver les séries de HBO. Avec l’arrivée de Max, fini le mal de crâne : des classiques comme Les Soprano, The Wire, Game of Thrones ou Sex and the City, aux plus récentes telles The White Lotus, Succession, House of the Dragon ou The Last of Us, tout le catalogue sera réuni sous une seule bannière.
On pourra aussi y retrouver les plus grands titres du studio Warner Bros., comme les films Matrix, l’univers DC Comics, mais aussi Barbie et Dune 2 (en temps et en heure, chronologie des médias oblige) ou encore la franchise Harry Potter dont une série est actuellement en préparation.
© Warner Bros
Et puisqu’il met les pieds sur le sol français, Max devra, comme les autres, investir dans de la fiction locale. Trois séries hexagonales sont déjà en développement : Une amie dévouée, inspirée de l’histoire vraie de la “mythomane du Bataclan”, avec Laure Calamy ; Malditos, décrite comme “un thriller criminel aux airs de western moderne plein d’action” dans la communauté gitane en Camargue ; et enfin la “dramédie” Vivre avec nos morts, adaptée du livre éponyme de la rabbine Delphine Horvilleur par Noé Debré (Parlement).
Le streamer proposera également, grâce à un deal avec Eurosport, des compétitions en direct, du tennis au cyclisme, et promet surtout à ses futur·e·s abonné·e·s “l’intégralité des Jeux olympiques de Paris 2024 en direct”.
Comme chez la concurrence, plusieurs “packs” seront disponibles : une offre “Basique” avec publicité, en qualité HD et deux appareils en simultané. Une offre “Standard” sans publicité, en qualité HD, avec deux appareils en simultané et la possibilité de télécharger des contenus (maximum 30). Et une offre “Premium”, en qualité 4K, avec quatre appareils en simultané et jusqu’à 100 contenus à télécharger.
