On a classé (objectivement) les jeux vidéo The Elder Scrolls, du meilleur au encore plus meilleur

Fus Ro

On a classé (objectivement) les jeux vidéo The Elder Scrolls, du meilleur au encore plus meilleur

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Dah.

Le 25 mars 1994 sortait aux États-Unis The Elder Scrolls: Arena, premier jeu d’une série qui allait devenir plus tard un monument du jeu vidéo. En 2024, la saga souffle ses 30 bougies, et pour célébrer l’entrée dans la trentaine, on a décidé de classer les différents titres, du meilleur au encore plus meilleur de la vie.

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#7. The Elder Scrolls: Arena

Sorti en 1994, Arena est le tout premier bébé de la saga The Elder Scrolls. Il nous offre les prémices de la formule Elder Scrolls, avec de la fantasy, du RPG, de l’action, de jolies animations et une carte gigantesque (on avait accès à tout Tamriel). Pour l’époque, le jeu est incroyable, et il laisse aujourd’hui de nombreux joueurs dans une douce nostalgie. Le truc, c’est que peu de gens y ont joué, et peu de gens y joueront encore. Alors, on n’a pas le choix que de le mettre dernier. Mais rappelez-vous que cet épisode est le père de tous les autres.

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#6. The Elder Scrolls Online

Passer après Skyrim est un exercice difficile, voire impossible. Et il faut avouer que The Elder Scrolls Online (TESO) a échoué à la tâche. Le jeu n’est pas mauvais, loin de là, et devient même très bon d’année en année avec les mises à jour. Hélas pour lui, le peuple souhaitait The Elder Scrolls VI et non pas un jeu en ligne manquant cruellement d’âme sur ses débuts. On vous conseille néanmoins d’y jouer aujourd’hui pour une expérience nouvelle en Tamriel.

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#5. The Elder Scrolls II: Daggerfall

Arena a donné naissance à la série avec une recette classique, mais Daggerfall demeure le grand frère modèle de tous les titres suivants. Sorti en 1996, il propose tout ce que faisait Arena, mais en mieux : bestiaire, PNJ, dialogues, donjons, monde ouvert et quêtes, la recette est parfaite. Daggerfall introduit aussi l’évolution des compétences par l’expérience : plus on tape, plus on devient meilleur à taper. Mais ce qui fait entrer Daggerfall au panthéon de la saga et plus globalement des jeux vidéo, c’est son intrigue principale qui plonge le joueur dans une lutte d’influence grandiose, une première pour la série. C’est avec cet ingrédient qu’on obtient la formule chouchou qui marquera les prochains The Elder Scrolls.

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#4. The Elder Scrolls IV: Oblivion

Si Arena et Daggerfall ont été peu joués par les joueurs modernes et que TESO n’était pas le jeu attendu par les fans, Oblivion a réussi à se hisser dans le trio des jeux parfaits The Elder Scrolls (avec Morrowind et Skyrim). Aujourd’hui, Oblivion apparaît comme un avant-goût de ce que sera Skyrim, mais en 2006, il marque toute une génération en lâchant les joueurs dans une région de Cyrodiil aussi novatrice que complète. Terminé les dissertations sans âme à lire pour comprendre où se rendre, tous les PNJ sont dotés d’une voix et s’expriment comme vous et moi. Toutes les quêtes sont passionnantes (surtout celles des guildes), la zone de l’Oblivion est inoubliable tant elle nous fait frissonner, et on apprécie même perdre le côté contemplatif de Morrowind pour s’inscrire dans une expérience plus nerveuse.

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#3. The Elder Scrolls V: Skyrim

Skyrim, c’est LE jeu The Elder Scrolls. Il est parfait en tous points et on se demande même si on doit le présenter. Ce jeu est une drogue légale, on peut y faire ce qu’on veut et y passer 500 heures sans dépenser quelconque énergie dans une certaine histoire avec des mots de puissance et des dragons. Qu’importe l’expérience qu’on a eue en Bordeciel, qu’elle soit courte et directe ou longue et chaotique, il y a eu un avant et un après Skyrim. Évidemment, vous êtes en droit de vous demander pourquoi il n’est que troisième. La réponse juste en dessous.

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#2. The Elder Scrolls III: Morrowind

Morrowind est sorti en 2002 et est le jeu qui a fait décoller à l’international le nom The Elder Scrolls. Véritable défi pour les développeurs, ces derniers ont dû réduire la carte à une île de la région de Morrowind afin que le jeu puisse voir le jour sans exploser. Oui, cet épisode aurait pu s’appeler The Elder Scrolls III: Vvardenfell. Comme d’hab, le jeu reprend la formule de son grand frère pour l’améliorer. Mais la vraie force de Morrowind, c’est son côté contemplatif. Le jeu est lent, et rien ne s’obtient avec facilité. Il faut chercher, lire, comprendre le fonctionnement de certains éléments par soi-même afin de parvenir à résoudre les multiples (en)quêtes. Pas de voyage rapide, ou très peu (et payant), donc le moindre trajet devient une aventure, souvent marquante, ce qui plonge le joueur dans une immersion totale. Si Morrowind surpasse Skyrim, c’est par son côté unique et éternel. Plus jamais on ne fera un jeu comme celui-ci.

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#1. The Elder Scrolls V: Skyrim (avec des mods)

On vous a bien eus, hein ? Si Skyrim est un jeu fantastique, Skyrim avec des mods est un jeu fantastique ET immortel. On peut doubler, tripler le contenu du jeu avec les mods que les fans ont créés durant toutes ces années. Que vous choisissiez des rajouts idiots comme des sabres laser ou des araignées Spider-Man ou bien que vous ayez fait le choix de rajouter toute une histoire créée par la communauté, il n’y a pas de mauvaise raison de relancer Skyrim moddé.

Le meilleur TES, c’est le TES créé par les joueurs pour les joueurs.