À la conquête du San Marino Challenge – Épisode 11

À la conquête du San Marino Challenge – Épisode 11

photo de profil

Par Enzo Galipon

Publié le

Le Saint-Marin de Coach Zozo s'en va défier le PSG au stade Thomas-Tuchel !

Épisode 11 ! Quel plaisir de ne pas avoir de vie sociale. J’espère que vous allez bien en tout cas les amis, que vous êtes bien hydratés et que ce mois de mai se passe bien pour vous.

À voir aussi sur Konbini

Pour les nouveaux, voici les liens vers les premiers épisodes : épisode 1 / épisode 2 / épisode 3 / épisode 4 / épisode 5 / épisode 6 / épisode 7 / épisode 8 / épisode 9 / épisode 10

Saison 2037/2038

Après une superbe demi-finale de Ligue des Champions la saison passée, ma terrible impatience aura du mal à se contenter de moins. Pour ça, je fais confiance à mes jeunes cracks. Je vous partage leur progression ci-dessous. Pour contrer au mieux la limite des 11 joueurs étrangers, j’essaie de développer leur polyvalence au maximum.

Pas de recrutement cette année. Enfin, presque pas. Par erreur j’ai recruté un mec pour 20M qui était vraiment pas si fort que ça. Mes recruteurs le trouvaient fort mais sans l’avoir observé à 100%. Dans ces cas-là, je fais une offre, histoire de le sécuriser, en attendant d’avoir le rapport du recruteur à 100%. Sauf que débile comme je suis, je suis parti en vacances et je n’ai pas pu annuler le transfert. Tant pis. Le reste de l’argent est parti pour aider les autres clubs de Saint-Marin. Et aussi Claudio Aberle, recruté au Bayer.

Niveau départs, j’ai eu une belle surprise. El Harrak, un joueur que j’avais recruté quasi gratuitement mais qui n’a jamais eu la progression escomptée (comme beaucoup), m’a rapporté 11M. Je l’avais revendu gratuitement en y ajoutant seulement une clause de 50% des bénéfices à la revente.

Petits paragraphes mercato terminés, passons à la LDC (ça rime).

Cette année, c’est vraiment royal. On commence directement au troisième tour des préliminaires de la LDC ! Ça fait un peu bizarre, d’autant plus que pour être honnête, j’aimais bien ces matches. Ça nous faisait commencer la saison plus tôt, avec des matchs “importants”.

On a beau sortir d’une demi-finale de LDC, on a encore et toujours peur de ce que peut nous réserver le tirage au sort. Cette année, on se retrouve à devoir combattre contre Manchester City, le Barça et le Spartak Moscou. Pas facile. C’était d’ailleurs très serré, et on s’en est sortis sur le fil. Au nez et à la barbe du Barça.

Énième preuve de l’avantage que m’octroie la hausse de la réputation du championnat au niveau des transferts : une offre de 24M pour un joueur local. Il est certes très bon par rapport aux autres joueurs nationaux, mais 24M ça fait beaucoup quand même.

D’ailleurs si certains se demandent comment je fais pour garder mes joueurs face aux grandes écuries européennes qui les demandent, c’est plutôt simple. Vu que je suis au club depuis longtemps, et avec une certaine réussite, les joueurs respectent beaucoup ma longévité. J’ai aussi 20 en discipline je crois, ça doit aider. À chaque offre d’un gros club, le joueur impliqué vient me voir et je réponds toujours la même chose : vous êtes un véritable leader dans le vestiaire, j’ai besoin de vous.

On peut donc retourner à notre huitième de finale de Ligue des Champions. On a fini deuxième de notre poule, on va donc devoir affronter une équipe qui a fini première. Et cette équipe c’est le PSG. Tirage vraiment pas favorable pour être honnête, ils empilent les titres dans le jeu. Pas de surprise, on sort. D’un côté, vu le nom de leur nouveau stade… Difficile de les prendre là-bas.

Une saison où il ne se passera pas grand chose d’autre. Tant au niveau des transferts que du sportif. Jacky Busin, quant à lui, continue d’empiler les buts. Pour le moment, il compte 251 buts en 238 matches TCC avec Tre Penne. Avec le temps, il est de moins en moins titulaire car l’équipe s’étoffe mais ça n’altère en rien ses prestations.

En sélection nationale

2037 = année de qualifications en Coupe du Monde = y’a moyen qu’on se fasse ratatiner = on s’est fait ratatinés.

Dans un groupe avec la Turquie, la République Tchèque, l’Écosse et le Kosovo, on a eu du mal à rivaliser. On s’en sort avec seulement une victoire au compteur au milieu d’un océan de défaites. C’est pas très grave, un peu dommage.

Bizarrement, il y a quand même du progrès car on termine cette année à la 110ème place du classement mondial. En 19 ans, on aura donc pris 98 places. Je réalise que je suis sûrement qu’à mi-chemin du challenge. Quelle vie.