Comme Zidane, les entraîneurs peuvent aussi faire le show sur le banc de touche

Comme Zidane, les entraîneurs peuvent aussi faire le show sur le banc de touche

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Par Antoine Bonnet

Publié le

Faute d’être sur le terrain, certains entraîneurs s’activent plus que de raison sur leur banc de touche, offrant parfois des scènes qui resteront dans les mémoires.

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La passion madrilène

Comment parler de craquage sans évoquer notre Zizou national ? Alors que son équipe était condamnée à l’exploit face à Wolfsburg en quart de finale retour de C1, Zinédine abordait ce match avec une pression monstrueuse sur ses épaules. Un triplé de CR7 plus tard, la fameuse remontada a bien eu lieu. Pas suffisant pour détendre le coach madrilène qui, sur une action de but en fin de match, a littéralement craqué… son pantalon.


Rien d’étonnant lorsque l’on connaît l’investissement du coach dans son nouveau job. Parce que Zizou aime son club, il vit ses matches à 200% et l’avait déjà prouvé il y a deux semaines, durant un Clasico tendu qui a vu ses joueurs l’emporter au bout du suspense.

Et le coach de l’autre club madrilène n’a rien à lui envier. Réputé pour sa fougue lorsqu’il était joueur, Diego Simeone n’a rien perdu de sa superbe en passant sur le banc de l’Atlético Madrid. À fond dans son match, l’entraîneur argentin nous offre régulièrement des réactions pour le moins étonnantes.

Les rayons de soleil de Premier League

Bien loin du soleil madrilène, direction Norwich où Jürgen Klopp a fait trembler le banc visiteur comme personne avant lui. Lors d’un match incroyable opposant Norwich à Liverpool, les Reds ont très longtemps lutté pour venir à bout de leur adversaire. À 4-4 à la 94e minute, Lallana offre la victoire aux siens au bout du temps additionnel. De quoi faire monter la température de l’autoproclamé Normal One, qui y a certainement laissé plus qu’une paire de lunettes.

C’est laborieux, il faudrait bosser un peu la célébration à l’entraînement, mais il faut bien l’avouer : quel kiff !
Il faut dire que l’on savait à quoi s’attendre avec l’ancien entraîneur de Dortmund. Jürgen avait déjà fait des siennes en tapant son plus beau 100m sous les yeux médusés de Pep Guardiola. Tout simplement magique.


Du côté de Manchester United, Louis Van Gaal n’est pas en reste. Malgré une saison compliquée, le coach néerlandais trouve tout de même le moyen de donner le sourire à ses supporters, du moins l’espace de quelques secondes. Grand comédien, Van Gaal, use de ses skills pour tenter de convaincre l’arbitre. Inutile de préciser que mis à part quelques rires, il n’a pas obtenu grand chose…

Il aura au moins eu le mérite d’essayer.

Du côté de l’hexagone

Dans notre championnat, les entraîneurs de caractère semblent s’être adoucis depuis quelques mois. Quand Frédéric Antonetti affirme garder son calme 95% du temps, Rolland Courbis se prend un vent monumental par ses joueurs. Dorénavant sous contrôle, on a quand même l’impression que ça irrite un peu l’entraîneur rennais. Attention à l’ascenseur émotionnel Rolland.


Avant d’effectuer son grand retour à Lille, Antonetti était un autre homme. Coqueluche privilégiée de Canal +, le coach corse était disons… plus sanguin.

Orpheline de ses trublions, la Ligue 1 aurait pu regarder du côté du Vélodrome pour y trouver un peu de mouvement sur le banc de touche. Mais celui qui aurait pu continuer de nous offrir des scènes cocasses a brusquement quitté le navire en début de saison. Quand on surnomme Laurent Blanc Le Président, Didier Deschamps La Dèche, Marcelo Bielsa hérite quant à lui d’un sobriquet d’une toute autre nature : El Loco, littéralement le fou. Alors placer le café de Marcelo El Loco sur sa fameuse glacière sans l’avertir, forcément, ça titille quelque peu son système nerveux.

Quelqu’un a des nouvelles de celui qui a délicatement posé la tasse de café ?