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Comment une histoire de somnifère a permis à Kompany d’éliminer le Brésil au mondial

Comment une histoire de somnifère a permis à Kompany d’éliminer le Brésil au mondial

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Par Julien Choquet

Publié le

Une histoire rocambolesque. 
L’été dernier, avant d’être éliminée par l’Équipe de France en demi-finale du mondial, la Belgique a créé une petite sensation en sortant le Brésil lors des quarts de finale. Une victoire 2-1 lors d’un match de haut niveau, durant laquelle Kompany a été l’un des principaux artisans en forçant Fernandinho à marquer contre son camp dès la 13e minute, après une tête déviée sur corner. 

Et ce jeudi, Vincent Kompany a raconté à la RTBF une histoire assez insolite à propos de ce but. En effet, sans un somnifère provoquant un retard à la séance vidéo le lendemain, le capitaine des Diables Rouges n’aurait sûrement jamais placé ce coup de casque décisif au premier poteau : 

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“L’histoire de ce but est intéressante. À l’hôtel, la veille, il y avait du tapage et je n’arrivais pas à dormir. J’ai alors pris un cachet pour dormir mais j’avais oublié de mettre mon réveil. Résultat : le matin, lors du premier meeting, je ne suis pas là. Je me réveille après celui-ci. J’étais complètement out après le voyage. Ce premier meeting est consacré aux phases arrêtées. Je présente mes excuses auprès du groupe et auprès de l’entraîneur. Je demande alors de pouvoir discuter avec Thierry Henry qui s’occupait des phases offensives. À deux, on a complètement changé les plans prévus. Je lui ai dit que le Brésil défendait exactement de la même manière que Manchester City. J’ai d’ailleurs vu l’entraîneur national brésilien avec Pep Guardiola à notre centre d’entraînement à City. Ils ont copié ce qu’on fait à City. Je connais aussi la faiblesse du système. Si tu regardes les images, je fais une course coupée entre les deux lignes et il n’y a personne de la première ligne, celle censée dégager le ballon, qui me voit arriver. Si je ne prends pas le cachet pour m’endormir et si je n’ai pas le tête-à-tête avec Thierry Henry, cette phase n’aurait pas pu se dérouler. C’est un truc de fou.”

Dommage qu’il ait oublié d’en reprendre un avant le match contre les Bleus du coup.