Pourquoi Rolando n’a rien à envier à Sergio Ramos ?

Pourquoi Rolando n’a rien à envier à Sergio Ramos ?

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Mettez du respect sur son nom. 

Marseille a un nouveau héros et il s’appelle Rolando. Le quotidien L’Equipe ne s’est d’ailleurs pas trompé en faisant sa Une ce vendredi sur le défenseur central de l’OM, après son but salvateur contre Salzbourg en demi-finale retour de Ligue Europa.


Cette saison, le Portugais est l’un des piliers du club olympien, ce qui en fait sans conteste l’un des défenseurs du moment. À vrai dire, il n’a rien à envier à Sergio Ramos, l’un des meilleurs centraux des dernières années, et lui aussi finaliste d’une Coupe d’Europe. On vous explique pourquoi.

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Comme Ramos, il est décisif

Sergio Ramos est l’un des défenseurs les plus prolifiques de l’histoire du foot (86 buts depuis le début de sa carrière), avec notamment une forte tendance à en marquer des décisifs lors des dernières saisons. Mais sur ce dernier point, Rolando a envoyé ce jeudi un message à l’Europe. En inscrivant le but qualificatif de l’OM pour la finale à Lyon (une première depuis 14 ans), il est rentré dans le cercle fermé des défenseurs ultra décisifs, au même titre que Ramos, Koeman, Laurent Blanc et Basile Boli. Clutch. 

Il a une force de caractère incroyable

Quand Rolando débarque du côte de la Canebière en 2015, peu imaginaient qu’il allait s’y imposer. Rarement utilisé à ses débuts, souvent décrié par la suite, ce roc n’a jamais lâché, croyant fermement en ses qualités. Trois saisons plus tard et à force d’abnégation, le défenseur portugais est toujours là. Mieux, il est devenu un des piliers de la défense sous Rudi Garcia, alors que cette saison il était promis au banc avec l’arrivée de la doublette Rami/Abdennour. Et cerise sur le gâteau, il est rentré dans le cœur des Marseillais en envoyant son club en finale d’une Coupe d’Europe.

Briller aux côtés de Rekik et Doria c’est plus fort qu’avec Pepe et Varane

Oui, Sergio Ramos est très fort. Pas de doute là-dessus. Mais n’empêche, quand on voit le calibre des partenaires avec qui il a formé la charnière centrale au Real (Pepe et Varane), on se dit que c’était forcément plus facile pour lui d’être performant. Par contre, être bon quand votre collègue dans l’axe se nomme Karim Rekik ou Doria, c’est beaucoup plus compliqué. Et Rolando ne s’est jamais plaint. Il a fait le dos rond et a fait ses matches. Et ce n’est pas pour rien que coach Rudi lui a fait confiance dès son premier match avec Marseille, lors d’un certain… PSG-OM.

Son palmarès parle pour lui

Jugez un peu :

  • Champion du Portugal (FC Porto) : 2009, 2011, 2012, 2013
  • Coupe du Portugal (FC Porto) : 2009, 2010, 2011
  • Supercoupe du Portugal (FC Porto) : 2009, 2010, 2011, 2012
  • Ligue Europa (FC Porto) : 2011

Ajoutez à ça une finale de Coupe du Portugal avec Belenenses (2007), une de Coupe de la Ligue portugaise avec le FC Porto (2010), une autre de Coupe de Belgique avec Anderlecht (2015) et de Coupe de France avec l’OM (2016).  C’est simple, depuis sa première finale en 2007, Rolando en a joué 12 pour 8 victoires ! Qui à l’OM peut s’asseoir à la table de Rolando et dire j’ai un meilleur palmarès que toi ? Qui ?

Il a un nom qui claque

Ce qui fait un joueur ce sont ses performances sportives, mais pas que. Il y a plein d’autres paramètres extérieurs qui entrent en compte dans la perception que l’on a de celui-ci, comme le nom. Et celui de Rolando est doublement incroyable. Déjà pour sa ressemblance avec celui de deux grands joueurs que sont les deux Ronaldo (Luis et Cristiano), et aussi parce que son nom complet sonne comme celui d’un giga crack : Rolando Jorge Pires da Fonseca.


Beaucoup mieux que Serge Ramos, soyez honnêtes.