Pour le meilleur et (souvent) pour le pire, la réalité du football peut rattraper FIFA

Pour le meilleur et (souvent) pour le pire, la réalité du football peut rattraper FIFA

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Par Antoine Bonnet

Publié le

Le but de Zlatan a certainement rappelé de douloureux souvenirs à tous les aficionados de FIFA. L’occasion de faire un petit parallèle entre notre jeu vidéo préféré et la réalité.
Zlatan a prouvé face à City que les bugs de FIFA pouvaient aussi s’inviter au plus haut niveau. Mais bien avant lui, d’autres joueurs ont reproduit le type d’action que l’on retrouve dans notre simulation foot favorite. Pour le meilleur parfois, mais bien souvent pour le pire…

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Le but de Zlatan

On préfère vous le dire tout de suite, on n’est pas là pour remuer le couteau dans la plaie mais comment faire un parallèle entre le football réel et FIFA sans vous (re)montrer le but de Zlatan. Vous avez beau faire semblant, on sait très bien que vous avez tous déjà encaissé un but de ce genre et forcément, la réaction qui s’en suit n’est généralement pas bien glorieuse. C’est douloureux, ça fait mal, très mal et on le sait. Alors on vous laisse simplement revoir une dernière fois le premier but du Paris Saint-Germain face à City. Juste parce que c’est Zlatan. Après promis, on n’en parle plus.

Des plongeons olympiques

En voilà un fait de jeu qui peut vous pourrir une rencontre. La simulation, ce plongeon pas forcément viril qui a le pouvoir de mettre votre adversaire dans les pires difficultés. Coup-franc, pénalty, cartons, tout y passe ! Mais lorsqu’elle s’invite sur votre écran alors que vous lancez une petite partie pour vous détendre, forcément, le plaisir laisse place à la frustration.

Dans la vraie vie, certains joueurs se laissent aussi aller à de grotesques simulations. Mais à l’image de Neymar, ça peut parfois aller bien au-delà de la limite de l’acceptable. D’autant plus quand l’arbitre n’y voit que du feu.

Nous en tout cas on prend position : simuler, c’est mal.

Le claquage improbable

Toujours plus proche de la réalité, vos joueurs peuvent dorénavant se claquer sur une accélération un peu trop poussée. Rien de bien grave me direz-vous, mais lorsque la blessure intervient à la fin d’un match plus serré que jamais alors que vous avez déjà tenté vos trois coups tactiques, inutile de dire que l’entraîneur que vous êtes sort de ses gonds.



La malédiction des montants

Difficile de ne pas devenir fou lorsque manette en mains, on assiste impuissant à la disette de ses attaquants. Alors que dire lorsqu’ils se heurtent indéfiniment aux montants du gardien adverse. Entre bonne étoile de l’un et maladresse de l’autre, difficile de prendre position sur ces actions de jeu. Peu importe finalement, puisque le résultat reste le même : 0 pointé.

Mais lorsque le sort s’acharne réellement contre vous, il y a vraiment de quoi faire péter un boulon à toute une tribune. Et ce n’est pas ce trio offensif qui vous dira le contraire. Ils ont beau essayer, réessayer, réréessayer… rien à faire, ça ne passe pas et ne passera probablement jamais. Et même si c’est relativement rare, ça fait toujours très mal au coeur.

On vous avait prévenu…

Le corner venu d’ailleurs

Existe-t-il pire situation qu’une rencontre face à un adversaire qui maîtrise mieux que personne (du moins mieux que vous) l’art du corner. Quand vous galérez à atteindre le cuir chevelu de votre défenseur central malgré son double mètre, votre adversaire lui, enchaîne les corners rentrants. Résultat : vous appréhendez chaque coup de pied arrêté et vos mains moites ne plaident pas en votre faveur.

Mais qu’en pense Ádám Bogdán ? Le gardien hongrois de Liverpool qui a vécu ce que l’on craint tous derrière notre écran. Sauf que lui, c’était en FA Cup, un match bien réel donc…


Le plus triste de cette histoire, c’est que le gardien des Reds n’a pas regoûté au plaisir de disputer une rencontre avec l’équipe fanion de son club depuis cette mésaventure. Et ça, même FIFA n’y a pas pensé.