On a classé les 10 meilleurs sportifs qui font du rap

On a classé les 10 meilleurs sportifs qui font du rap

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Des freestyles entre deux entraînements.

Les rappeurs aiment le sport et les sportifs aiment le rap. Ces derniers, de plus en plus nombreux, n’hésitent pas à prendre le micro et lâcher quelques phases entre deux entraînements. Et comme dans les deux domaines on aime déterminer qui est le meilleur avec des classements, on a suivi le pas en balançant le top 10 ultime des meilleurs sportifs qui font du rap.

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10. Erling Haaland

Avant d’être, à 19 ans, une machine à buts et d’inscrire un doublé contre le PSG en 8e de finale de la Ligue des champions, Erling Haaland s’est testé au rap plus tôt dans sa jeunesse. Avec des copains de l’adolescence, ils ont même tourné un clip très amateur d’une chanson intitulée “Kygo jo”. Heureusement pour tout le monde, le serial buteur a préféré aligner les frappes que les punchlines.

9. Teddy Tamgho

Teddy Tamgho aime le rap et ne l’a jamais caché. Avant de sauter, on l’a déjà vu à plusieurs reprises effectuer le double rotor de Kaaris, originaire de Sevran comme lui. En 2011, le recordman en salle du triple saut se lance en balançant… un clash contre la presse. Le champion du monde 2013 ne s’est pas contenté de cette sortie puisqu’il a enchaîné avec plusieurs autres sons. Dernièrement, il s’est affiché avec le rappeur de la Mafia K’1 Fry OGB sur le titre “Champion”, dont le clip compte la présence de l’immense Nelson Montfort.

8. Karl Toko-Ekambi

Au début des années 2010, un groupe de rap originaire du 13e arrondissement de la capitale commence à se faire un nom dans le game : la MZ. Avant de percer à trois, avec Jok’Air, Hache-P et Dehmo, le groupe comptait un certain Toko-Ekambi dans ses rangs. L’actuel attaquant de l’OL, lui aussi originaire du 13e, était un membre à part entière du groupe et se faisait même appeler Loka, comme il le révèle à So Foot. Mais sa signature au FC Sochaux-Montbéliard l’éloigne du rap. Un “choix payant”, comme l’explique son pote Hache-P.

7. Tony Parker

Si ce n’était pas l’album du siècle (ni de la décennie, ni de l’année ou du mois), Tony Parker, l’album du plus grand basketteur français, était un projet très bien travaillé. Pour son premier effort musical, l’ancien meneur de jeu des Spurs s’était entouré de pointures en featuring (Booba, Soprano, Jamie Foxx), et a pu compter sur le travail de l’ombre d’Eloquence à l’écriture (aussi en featuring). À l’heure où tout le monde rappe, du youtubeur au footballeur, cet album de TP était en avance sur son temps.

6. Kevin-Prince Boateng

Quand il ne joue pas au foot, Kevin-Prince Boateng rappe sous le nom de Prin$$ Boateng. Son dernier clip, “Bella Vita”, sorti il y a moins d’un an, compte à ce jour plus d’un million de vues sur Youtube. Avant ça, l’attaquant ghanéen avait dévoilé son premier titre, sobrement intitulé “King”. Du rap bling-bling boosté à l’egotrip. Rien de bien méchant, mais ça passe quand même.

5. Memphis Depay

Depuis qu’il a signé à Lyon, Memphis semble avoir trouvé la ville idéale pour assouvir sa passion pour le rap. Quand il n’est pas en train de marquer des buts pour l’OL, le Néerlandais bosse sur ses sons, et c’est plus que pas mal. Désormais, on attend de lui qu’il nous balance son premier projet. Les fans de l’Olympique lyonnais le réclament autant que la démission de Genesio à l’époque.

4. Topas

Il y a bientôt un an, Topas sortait son tout premier projet, #MortsIlsSont. Un aboutissement pour ce jeune artiste qui cumule carrière dans le rap et dans le foot, au Red Star. Après un freestyle “En brrr”, il se fait repérer par MHD qui le signe sur son label. Il enchaîne sur un clip, “A Milli”, mais continue en parallèle sa carrière dans le foot, qui reste sa “priorité”, comme il nous l’avait confié il y a près d’un an.

3. Shaquille O’Neal

La frontière entre le monde du basket et le rap a toujours été très mince. Et Shaquille O’Neal en est le meilleur exemple. Depuis 1993, The Diesel, comme on le surnomme, a sorti quatre albums solo, une flopée de singles, et a collaboré avec les plus grands noms du rap (Method Man, Notorious B.I.G. ou Common). Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il savait y faire pour aligner les rimes. Peut-être pas aussi bien que pour marquer des paniers, mais en même temps dans ce domaine, il était excellent.

2. Damian Lillard/Dame D.O.L.L.A.

À Oakland, il y a les Golden State Warriors*, la franchise aux quatre titres NBA, et E-40, le rappeur au phrasé particulier et à la longévité impressionnante. Et la fusion des deux donne Dame D.OL.L.A., l’alter ego rappeur de Damian Lillard, le génial meneur des Trail Blazers de Portland. À son actif, il compte déjà trois projets solides et il s’est illustré dernièrement en chantant lors du dernier All-Star week-end. En attendant de choper une bague NBA un jour, il s’offre une carrière dans le rap plus qu’honorable. Son dernier effort, Big D.O.L.L.A., de très bonne facture, en est la preuve. 

1. Dinor

Le rap ou le foot ? Dinor a choisi les deux. Avec succès. D’un côté, le rappeur commence à s’installer comme un artiste plus que prometteur dans le rap français. De l’autre, il a franchi un palier récemment en signant son tout premier contrat professionnel dans le club de Sassuolo, pensionnaire de Serie A. Une double carrière qui démarre sur les chapeaux de roues. Pourvu que ça dure.

Mise à jour [02/03] : dans un commentaire Facebook de l’article posté ce week-end, un lecteur nous a signalés que le volleyeur Earvin Ngapeth pouvait prétendre, à juste titre, à ce classement. En effet, le double vainqueur de la Ligue mondiale avec les Bleus (2015, 2017) s’offre de temps en temps des récréations rapologiques. En 2010, sous le nom de Klima, il sort son premier album Klimatison. Depuis, il n’a cessé d’assouvir sa passion et continue de balancer des sons qui sont à l’image du joueur charismatique et clinquant qu’il est.