Lundi soir, l’Italie jouera le match le plus important de son année : le retour face à la Suède, décisif pour sa participation au prochain Mondial russe.
Il y a quatre ans, le peuple français a connu ce sentiment d’angoisse. Vous savez, celui qui vous ronge pendant de longues heures, avant un match plus que décisif. Battus par l’Ukraine (2-0) au match aller, les Bleus avaient réussi l’exploit de s’imposer 3-0 au Stade de France, validant ainsi leur billet pour le Mondial 2014 au Brésil.
Lundi soir, l’Italie a également rendez-vous avec l’histoire. Après sa défaite en Suède vendredi soir (1-0), la Squadra Azzurra a le couteau sous la gorge, et pourrait rater son premier Mondial depuis… 1958. Mais comme pour les Bleus à l’époque, on est assez serein du côté de la rédaction, et on vous explique pourquoi l’Italie ne peut pas louper ce mondial en Russie.
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Pour le prestige
Qu’on se le dise, un Mondial sans l’Italie c’est comme un Coca-Cola sans bulle : ça manque de saveur, et on est forcément déçu du résultat. La Nazionale n’a plus manqué une Coupe du Monde depuis 1958, soit 14 participations consécutives, et présente l’un des palmarès les plus imposants de la compétition.
La dernière fois que l'Italie a raté une Coupe du Monde, De Gaulle était pour la première fois élu Président de la République.
— D.(@OsxSts) November 12, 2017
En effet, derrière le Brésil, l’Italie est la nation qui a remporté le plus de fois la Coupe du Monde, avec quatre titres, et deux finales perdues. En d’autres termes, c’est comme si on imaginait une C1 sans le Real Madrid ou le Barça. Une Coupe du Monde, ça se joue avec les équipes historiques, point barre.
Pour Gianluigi Buffon
Pour la ferveur
En conférence de presse ce week-end, Gianluigi Buffon a demandé à ses supporters de “venir au stade en ne portant pas le maillot de la Juve, Milan, Rome, Naples ou Inter”, mais de revêtir “le maillot de la sélection”. Mais si les supporters de la Nazionale sont passablement excédés en ce moment par les choix de Giampero Ventura, on ne doute pas qu’ils seront tous derrière leur équipe ce lundi, pour ce match crucial.
Car c’est également ce qui fait la force de cette équipe : la passion, et la ferveur. Il suffit de voir les scènes de liesse après le titre en 2006…
… ou encore en 2012, lorsque Balotelli a inscrit un doublé face à l’Allemagne en demi-finale de l’Euro.