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Margot Dumont : “Petite, je venais à l’école en crampons”

Margot Dumont : “Petite, je venais à l’école en crampons”

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Par Lucie Bacon

Publié le

“Quand j’avais 7 ans, j’ai pris une feuille et un crayon et j’ai fait un schéma d’un site internet que je voulais tenir plus tard”

Après, j’ai grandi dans ma tête, et j’ai voulu être journaliste. Quand tu additionnes football et hôtesse de l’air, ça donne journaliste en fait, car tu voyages, tu regardes des matches de foot. J’étais passionnée par le club qui animait ma ville, l’OL. Je voulais crier ma passion et la partager au monde entier. Quand j’avais 7 ans, j’ai pris une feuille et un crayon et j’ai fait un schéma d’un site internet que je voulais tenir plus tard pour communiquer sur ma passion de l’OL. J’avais fait des rubriques et tout. J’avais déjà la fibre journalistique.
Et le foot, depuis quand tu aimes ça ?
J’aime ça depuis bébé, j’avais des cousins qui étaient passionnés. Ma mère n’aime pas du tout le foot, mon frère c’est une catastrophe, encore aujourd’hui il peut me demander si Juninho a marqué hier… Mon père ne sait pas ce qu’est un corner ou un hors-jeu. Du coup, ça vient vraiment de mes cousins, qui m’ont mis dedans quand j’avais déjà 2, 3 ans : ils me faisaient jouer, j’étais dans leurs pattes, j’essayais de leur attraper le ballon, ils me dribblaient dans tous les sens, ils avaient 10 ans de plus que moi. C’est parti de là.
Tu as joué à haut-niveau, en D1, à Issy. Comment ça s’est passé ?
J’ai joué en 2012, et ce qui est marrant, c’est que c’était une année de transition pour moi, car j’ai signé à beIN Sports, et la même année, je signe avec la D1 d’Issy-les-Moulineaux. À la base, je signe dans le club sans savoir pour la D1, et au bout de 6 mois, l’entraîneur de la D1 me dit de venir dans son groupe. Je passe de la DH à la D1. J’ai fait quelques matches et des entraînements, mais j’ai eu un problème de licence car j’ai été mutée hors-délai, ce qui fait que j’ai raté pas mal de matches à cause de ce problème administratif. C’est une bonne expérience, mais avec BeIN ça devenait compliqué.
Je me souviens d’un déplacement à Rodez, on avait neuf heures de trajet en car, et le lendemain il fallait que je sois en matinale à 3h à beIN. En plus, on perd, c’était une catastrophe, on descend presque sur ce match. Je rentre à 2h du matin à Issy-les-Moulineaux et je commençais une heure après. C’est là où je me suis dit que ça n’allait pas être possible de faire les deux, entre les matches, les entraînements et les déplacements à l’autre bout de la France.
Le choix a été facile ?
Facile au sens où j’avais une paye sur mon compte et pas deux. BeIN Sports me payait, le club non. J’avais une prime de victoire de 100 euros, j’ai participé à une victoire donc j’ai eu 100 euros mais c’est compliqué, ça paye pas. J’ai dû faire le choix financièrement parlant, malheureusement.

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