Le rappeur Zamdane lâche un freestyle pour l’OM et nous raconte sa passion du foot

Le rappeur Zamdane lâche un freestyle pour l’OM et nous raconte sa passion du foot

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Par Abdallah Soidri

Publié le , modifié le

Zamdane nous parle de son amour de l'OM et de la ferveur dans les stades marocains.

Malgré son jeune âge, Zamdane commence à se faire un nom dans le paysage rap. Le jeune artiste a débarqué à 18 ans en France, du Maroc, directement dans le Sud de la France, et forcément il n’a pas échappé à la ferveur du plus grand club de la région : l’Olympique de Marseille. Au point de se retrouver à lâcher un freestyle pour le 3e épisode des OM Sessions. Entre deux rimes, l’artiste nous parle de sa passion du ballon rond, qui va même au-delà de la Méditerranée.

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Konbini Sports | T’as commencé quand le rap ?

Zamdane | J’ai commencé le rap quand je suis arrivé en France, à l’âge de 18 ans. Mais j’ai toujours écouté des gros sons rap au Maroc. Et le déclic a eu lieu quand j’ai vu des gens kicker devant moi, ça m’a matrixé.

Quand tu arrives en France, tu débarques où ?

Je suis arrivé dans le Sud, vers Marseille, à Istres. Là-bas, c’est soit tu travailles soit tu ne fais rien du tout. Moi, j’ai fait tous les petits boulots inimaginables, et à chaque fois je disais que c’était pour faire du son après.

Et tu tombes directement amoureux de l’OM ?

J’étais obligé. L’OM, c’est une religion là-bas. C’est comme pour Jul, t’es obligé d’aimer, sinon tu te fais niquer. Je viens d’arriver en France, je ne peux pas soutenir Paris ou Lille. Le stade, c’est la même ambiance que lors des matchs de foot au Maroc. Ça m’a marqué, les gens sont fous.

C’est quoi ton premier souvenir avec l’OM ?

Mon premier souvenir, c’est avec mon manager Flo que je connaissais avant le rap. Il ne ratait aucun match. On ne pouvait rien faire tant que le match n’était pas fini.

Tu en penses quoi de la saison de Marseille jusqu’à présent ?

Je suis très fier parce qu’ils font une bonne saison. Il y a quelques manques dans l’effectif mais sur la régularité, on est mieux cette saison par rapport aux précédentes. On attend encore la Ligue des champions, mais j’y crois de tout mon cœur. Si ce n’est pas cette année, ce sera une autre.

On le sait, l’OM devra vendre au moins un joueur à la fin de la saison pour des raisons financières. Pour rentrer dans les comptes, tu vendrais qui si t’étais président de l’OM ?

[Il demande à son manager, Florian] Florian | Strootman.

Zamdane | Du coup, tu as eu ta réponse. Je ne me mouille pas. [rires]

Avant d’arriver en France et de supporter l’OM, tu supportais quel club au Maroc ?

Mes deux clubs c’est le Kawkab Marrakech et le Wydad Casablanca. Je faisais même partie des CB 06, le groupe d’ultras de Kawkab, et un de mes cousins composait même les musiques pour eux.

Et c’est comment l’ambiance des matchs au Maroc ?

C’est n’importe quoi. Il n’y a ni dieu ni loi. La moitié du stade danse avec des sabres et des bâtons, et l’autre partie est en train de caillasser. Il y a toujours au moins 10 bus de policiers avant les matchs. Ma plus belle ambiance, c’était lors d’un Maroc-Algérie et on gagne 4-0. Mais les Algériens, ce sont nos frères. On les avait soutenus en 2014 pendant le Coupe du monde. Si demain, il y a un Algérie-Espagne, je soutiens l’Algérie.

Retour sur l’OM. Comment ça s’est passé pour que tu te retrouves à faire les OM Sessions ?

Ils ont fait le premier épisode avec La Scampia. À la fin de son freestyle, on lui a demandé qui il verrait comme prochain artiste, et il a parlé de moi. Et comme je suis un charo, j’ai répondu sur le compte Instagram de l’OM en disant que j’étais chaud. Le club m’a contacté et après ça s’est fait très naturellement. C’est une fierté pour moi.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite, en musique et avec l’OM ?

Je vais sortir un gros projet cette année. Si ça marche et que l’OM se qualifie pour la Ligue des champions, ce sera la meilleure des années. Mais si ce n’est que l’un ou l’autre, ce sera quand même une très bonne année. Tout est bon.