Adil Rami va offrir un drôle de cadeau aux joueurs de l’équipe de France

Adil Rami va offrir un drôle de cadeau aux joueurs de l’équipe de France

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© Антон Зайцев, CC BY-SA 3.0 GFDL, via Wikimedia Commons

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Par Konbini Sports

Publié le

Un joli clin d’œil à un épisode désormais mythique de l’équipe de France en Russie.

Adil Rami se rappelle au bon souvenir de la Coupe du monde 2018. Avant le début de l’Euro, le défenseur a prévu d’envoyer un cadeau insolite à chacun des 26 joueurs de l’équipe de France. L’objet en question est un extincteur, et il devrait raviver de joyeux souvenirs à ceux qui étaient de l’aventure russe.

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“C’est un petit clin d’œil, ils vont recevoir ça dans quelques jours. Bon, ça va faire rire, mais ça va surtout faire parler, détaille Adil Rami au micro de RMC. Je leur ai offert 26 petits extincteurs personnalisés, chacun le sien. J’avais vraiment à cœur de leur faire ce cadeau.”

Pour comprendre pourquoi un tel cadeau, il faut remonter trois ans arrière. Dans l’hôtel des Bleus, l’ambiance est joyeuse après la victoire contre l’Argentine en 8e de finale. Un groupe de joueurs euphoriques toque à toutes les portes pour réveiller les endormis. Mais quand ils arrivent à la chambre d’Adil Rami, ce dernier dégaine un extincteur et leur balance la fumée en pleine face. En plus de calmer les ardeurs des excités, cela déclenche aussi l’alarme dans le bâtiment et oblige tout le groupe France, staff compris, à évacuer.

À l’époque, la séquence avait beaucoup fait parler d’elle, sans qu’on sache exactement les circonstances. Au retour en France des champions du monde, Adil Rami avait raconté en détail cette folle histoire sur le plateau du magazine de la Coupe du monde sur TF1, et la peur qui a suivi.

“Sincèrement, j’ai eu peur. Quand j’ai vu l’ampleur de cette bêtise, je me suis dit que j’allais me faire virer. Il y avait de la fumée partout dans le couloir, et moi je ne connais pas ce système d’extincteur. Ce n’était pas de la fumée, c’était une chicha. Et encore, c’est gentil, c’était le Vélodrome. On ne se voyait même pas à un mètre dans les couloirs. […] D’un coup, la sécurité vient en courant et nous dit de dégager de l’hôtel car c’était toxique. Tout le monde se réveille et on est tous sorti de l’hôtel. J’ai vu la sécurité, la police et les pompiers venir, je me suis dit : ‘Je suis mort.'”