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Les 8es de finale de C1 racontés en films

Les 8es de finale de C1 racontés en films

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“Les Tuche”. (Capture d’écran Allociné)

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Le meilleur du football européen raconté avec le meilleur du cinéma : retour sur les 8es de finale de C1.

Après ces 8es de finale de C1, dont les scenarii de certains matches tenaient clairement du 7e art, nous avons décidé de faire une analyse cinémato-footballistique des huit confrontations aller-retour. Silence, moteur : ça tourne !

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PSG – FC Barcelone : Mission: Impossible – Rogue Nation

Après le match aller et la défaite 4-0 au Parc des Princes, on pensait les Barcelonais à bout, en fin de cycle et proches de l’explosion, comme l’agence Mission Impossible dans le cinquième volet de la saga. Mais Ethan Hunt et les Blaugrana ont en commun de réaliser des choses incroyables. Rester accroché à mains nues à l’arrière d’un avion, ou remonter une différence de 4 buts : il n’y avait qu’eux pour faire ça.

SL Benfica – Borussia Dortmund : The Longest Yard

Face à une équipe de Benfica vaillante, le Borussia Dortmund s’incline à l’aller au Portugal sur un but de “raccro” de Mitroglu, malgré une écrasante domination. Comme pour Paul Crewe et ses détenus de coéquipiers face aux matons, les Jaune et Noir se retrouvent en mauvaise posture mais grâce à l’altruisme d’Aubameyang (un triplé au retour), ils renversent la situation chez eux. Avec la manière.

Real Madrid – Naples : Le Seigneur des Anneaux : Les Deux Tours

Dans la quête d’un deuxième titre consécutif en C1, les Madrilènes devaient d’abord passer l’obstacle Naples en 8e. À l’aller, les Merengues se font chambouler en début de match mais s’imposent finalement sans trop sourciller. Le retour est une autre paire de manche, dans un environnement hostile et une arène bouillante. Logiquement, Naples ouvre le score et on les croit capables de prendre le gouffre de Helm. C’est alors que débarque Ramos, le magicien blanc, qui assène deux coups de boule et redonne l’avantage au Real. Pour de bon. Prochaine étape : le Gondor.

Bayern Munich – Arsenal : Terminator

Le problème à Arsenal, c’est de ne pas avoir de Sarah ou de John Connor dans leur effectif. Alors quand le T-800 bavarois s’avance face à eux, les Londoniens ne peuvent rien faire. À peine un petit bout de chair arraché dans chacun des matches. Et même au match retour, quand l’espoir revient chez les Gunners, le robot allemand l’annihile purement et simplement. Une véritable entreprise de destruction.

Bayer Leverkusen – Atletico Madrid : Les Tuche

En gagnant le match aller 4-2 sur la pelouse de Leverkusen, l’Atletico a touché le gros lot. Forcément, au retour, les Tuche de Simeone contrôlent, quitte à endormir parfois les spectateurs. Malgré leur style rustique qui ne plaît pas à tous, les Colchoneros s’invitent une nouvelle fois en quarts de finale. Et c’est tout ce qui compte.

Manchester City – AS Monaco : Star Wars : La Menace Fantôme

Face à la Fédération du commerce de City, les Monégasques ont eu fort à faire. Ils se sont certes inclinés à Manchester, mais en donnant énormément de fil à retordre aux joueurs de Guardiola. Mais durant cette double confrontation, l’Europe a fait connaissance avec un futur crack, chez qui la Force est incroyable : un certain Kylian Mbappé. Buteur à l’aller comme au retour, le jeune attaquant français a ébloui la galaxie du foot. En espérant qu’il ait un destin plus heureux qu’Anakin, un autre surdoué de la Force.

FC Porto – Juventus Turin : n’importe quel film avec Steven Seagal

À aucun moment, la Juventus ne panique. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, les Turinois ont fait le job, un peu comme Steven Seagal dans ses films. Ce n’était pas l’affiche du siècle et le match le plus sexy en terme de jeu, comme les films de Steven Seagal, mais ça a le mérite d’être efficace et d’aller à l’essentiel.

FC Séville – Leicester : Harry Potter à l’école des sorciers

Le conte de fée continue pour Leicester. Il faut croire que Vardy et sa bande sont plus à l’aise sur les pelouses européennes, où la magie opère, que dans l’univers des moldus de Premier League. Pour une première campagne en C1, Leicester n’en finit pas de surprendre. Après être sortis premiers de leur poule, voilà les Foxes en quarts, et sans contestation. Attention à leur prochain adversaire, qui risque de se prendre un mauvais tour.