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3 bonnes raisons de suivre le biathlon même si vous n’y connaissez rien

3 bonnes raisons de suivre le biathlon même si vous n’y connaissez rien

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© Facebook Martin Fourcade

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Par Tess Birkedal Hartmann

Publié le

Si vous n'avez pas suivi le début de saison 2020/2021, commencée en novembre dernier, il n'est pas trop tard pour vous y mettre !

Alors que la saison de biathlon reprend ce 8 janvier en Allemagne, on vous explique pourquoi vous pourriez bien y devenir accro.

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Le biathlon, qu’est-ce que c’est ?

Dérivé du grec, “biathlon” signifie deux concours, en l’occurrence ici le ski de fond et le tir à la carabine. S’il existe des représentations très anciennes de l’utilisation du ski et du fusil pour chasser, le sport moderne a une base militaire. Les soldats scandinaves étaient entraînés à skier tout en portant des carabines et à s’arrêter périodiquement pour tirer. Alliant endurance et haute intensité cardiaque lors de la course en ski, et calme et sang-froid lors du tir, le biathlon est un sport complet.
Les premières épreuves de biathlon apparaissent au début du XVIIIe siècle, en Norvège. Le premier événement sportif de biathlon moderne a été organisé en 1912 lorsque l’armée norvégienne monte la course de Forvarsrennet, à Oslo. Cette compétition avait lieu chaque année et se composait d’une course de ski de fond de 17 km. Le biathlète était sanctionné d’une pénalité de deux minutes pour chaque cible manquée. Le principe n’a quasiment pas changé depuis. Aujourd’hui, il existe plusieurs types de courses qui constituent les épreuves de Coupe du monde, mais l’idée reste la même : aller le plus vite possible sur les skis et mieux tirer que les autres.

  • Des prouesses physiques

Comme dit précédemment, le biathlon est un sport mêlant effort intense et phases de calme et de concentration. Le ski de fond est lui-même un excellent sport d’endurance, faisant fonctionner encore plus de groupes musculaires que la course à pied, et il est moins traumatisant pour les articulations. Bénéfique pour le système cardiovasculaire, il favorise la circulation sanguine et augmente l’endurance cardio-respiratoire. L’effort dans une course de niveau professionnel est donc complet. Maintenant, imaginez-vous faire un jogging à vive allure, vous arrêter tous les 3 kilomètres et arriver à faire baisser votre fréquence cardiaque suffisamment rapidement pour vous concentrer et tirer parfaitement sur une toute petite cible et repartir. Pire que du fractionné. Ce qui nous emmène au deuxième point.

  • Un mental d’acier

Le tir s’effectue soit en position couchée, soit debout. En possession d’une carabine, à une distance de 50 mètres, et au milieu d’un effort physique intense, le biathlète doit atteindre les cinq cibles de différentes tailles selon sa position de tir : 45 mm de diamètre en tir couché, 110 mm de diamètre en tir debout. Pas le droit à l’erreur, selon l’épreuve, une cible manquée peut coûter cher : un tour de pénalité (150 m à ski à parcourir en plus), une minute de temps rajoutée au chronomètre… L’exigence est haute et le mental ne doit pas craquer. Si votre voisin et concurrent sur le pas de tir appuie sur la gâchette plus vite que vous, cela peut vous mettre la pression et vous conduire à l’erreur. Tout est question de sang-froid et de tactique.

  • Des émotions au rendez-vous… et les Français sont bons


Le biathlon, c’est norvégien. Et les Norvégiens dominent ce sport. Mais les Français en biathlon sont la bête noire de la FFL (Fédération française de la Lose) car ils sont bons (notez que c’est une journaliste norvégienne qui écrit ce texte et de façon impartiale !). Depuis 2015, la chaîne L’Équipe diffuse toutes les étapes de Coupe du monde, et c’est un carton ! Si la chaîne réalise ses meilleures audiences annuelles grâce à ce sport, ce n’est pas dû au hasard. Les gens sont passionnés et fascinés par les grands champions et la France en fait partie. Martin Fourcade notamment, désormais à la retraite, porte-drapeau de la France au Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang 2018, c’est 3 médailles d’or sur les 5 rapportées par les sportifs français cette année-là. Sur les 15 médailles olympiques tricolores de 2018, 5 proviennent du biathlon. La victoire se jouant parfois à des centièmes de seconde sur la piste, vous retenez votre souffle lorsque le biathlète lâche ses balles pour essayer de blanchir les cibles. Si vous doutez encore des émotions procurées, regardez.