Les 10 morceaux de rap français à jouer dans un vestiaire de foot

Les 10 morceaux de rap français à jouer dans un vestiaire de foot

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Par Roch

Publié le

On ne compte plus les (petits) ponts entre le rap et le foot : les footballeurs rêvent d’être des stars du rap, les rappeurs d’être des pros du ballon rond. Les deux fréquentent les mêmes soirées et se renvoient mutuellement des dédicaces dans les couplets ou en célébrant un but.

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Le vestiaire de foot est devenu, au fil des années, un des lieux d’audience majeur du rap français. Imaginons les dix sons qui pourraient y être le plus diffusés.

Passement de jambes de Doc Gynéco pour les techniciens

La référence ultime des chansons de rap sur le foot. Un morceau qui rappelle une époque où les shorts étaient plus courts, où Paris remportait une coupe d’Europe avec Francis Llacer sur le terrain et où Zizou avait des cheveux. Techniquement, tactiquement et physiquement, Doc Gynéco est au top de son art avec un son qui a traumatisé tous les amateurs de foot et de rap.

Le Feu d’IAM pour les nostalgiques

En 1993, l’OM de Bernard Tapie marche sur l’Europe au rythme du Feu, chant phare des supporters de l’OM. La même année, IAM sort son deuxième album et reprend le fameux hymne venu du Vélodrome. Akhenaton et Shurik’N déclarent leur amour pour le club de leur ville. Une romance qui dure encore aujourd’hui.

N°10 de Booba, pour les meneurs de jeu

Tactiquement, ne mettre que des numéros 10 sur le terrain n’est pas la meilleure idée pour soulever des trophées. Mais qui ne rêverait pas d’une équipe composée de onze joueurs de la trempe de Pelé, Maradona, Zidane ou Platini ? C’est en tout cas la vision du ballon rond apportée par Booba sur une instru aux faux airs d’hymne d’entrée de joueurs sur le terrain.

La puissance de Rohff, pour la motivation

Parité oblige, après le Duc de Boulogne, voici le guerrier vitriot. Pas de rime footballistique dans ce morceau mais une sacrée dose d’adrénaline avec sa prod et son refrain ultra puissants. Un morceau pratique pour rentrer sur le terrain gonflé à bloc. Quelques années plus tard, R.O.H.2F poussera le délire footballistique à un autre niveau en faisant rapper Karim Benzema sur son album. L’intention était osée mais on préfère quand même voir Benze balle au pied que micro en mains.

La part d’honneur d’Oxmo Puccino, pour ceux qui viennent prendre les 3 points

Enregistré en 2011, ce son ne sera publié qu’à la veille de la Coupe du Monde 2014 pour soutenir les Bleus. Ici il n’est pas question de vanter les passements de jambes, les frappes en lucarne et les petits ponts dans la surface : seule la victoire est belle. Les paroles de son refrain – chanté par une chorale – pourraient être accrochées dans tous les vestiaires : “Venu gagner, pas pour plaire”. L’intention était bonne mais elle n’a pas empêché les Français d’échouer face au réalisme allemand en quart de finale.

Hold up du 113, pour les outsiders

Quand une équipe plus faible l’emporte, on a tendance à parler d’un hold up. Souvent synonyme de victoire étriquée, de défense héroïque et d’une part de chance en attaque, ces victoires sont toujours espérées lorsque les David du football affrontent les Goliath. Afin de mettre au point le casse parfait, les équipes peuvent faire appel au 113 et à leur récit d’un braquage bien rôdé. Un morceau idéal pour motiver une CFA avant d’affronter une équipe de L1 en Coupe de France.

4ème Capsule de Dinos Punchlinovic, pour réviser sa culture foot

Quand il n’était pas encore signé chez Def Jam France, Dinos Punchlinovic enchaînait les freestyles de haute volée pour se faire repérer. Dans celui-ci, filmé à l’arrache face au Parc des Princes avec le maillot du PSG, Dinos a tout misé sur les jeux de mots avec des noms de joueurs. Culture footballistique et agilité d’écriture (“Ce n’est pas la prof de français qui m’a appris à faire des virgules”) sont au programme pour les amateurs de ballons ronds et de bons mots.

C’est pour toi que tu joues de IV My People, pour ceux qui sont au centre de formation

En 2002, les amateurs de foot découvrent À la Clairefontaine, un documentaire sur le plus célèbre centre de formation du pays. Le générique de fin du doc est signé IV My People, le collectif de Kool Shen, et forme un recueil de bons conseils aux futurs pros. Des conseils qui n’auront pas porté chance aux talents maudits du foot français, Hatem Ben Arfa et Abou Diaby, les deux petites stars du programme.

Validé de Disiz pour faire la fête après une victoire


Une instru à faire chavirer un vestiaire, envoyer le président du club en costume sous la douche et danser autour d’un trophée. Quand Disiz invite son pote Grems et les deux compères de 1995 Nekfeu et Sneazzy, l’équipe s’éclate sur un son aux faux airs d’un I Will Survive moderne. Un hymne parfait pour s’ambiancer à la fin d’un match.

Rooney d’Akhenaton pour ceux qui jouent … avec une manette dans les mains

Parce qu’on sait très bien que vous n’allez pas pouvoir tâter le ballon rond tous les soirs et qu’il faut parfois compenser sur la console, Akhenaton a crée cet hymne pour les gamers. A priori le leader d’IAM est très chaud aux jeux vidéos et vous le fait savoir avec pour fond musical une boucle entêtante. Un morceau qui donne bien envie de traquer le parrain du rap marseillais sur tous les réseaux de jeu en ligne afin de lui proposer un 1 vs 1.