Le Comité international olympique l’avait proposé, la France a tout de suite adhéré à l’idée : une femme et un homme seront porte-drapeaux de leur nation. Si, aujourd’hui, on ne connaît pas les heureux élus, la liste des nommés a été dévoilée et on y trouve 7 femmes et 5 hommes : Clarisse Agbegnenou (judo), Johanne Defay (surf), Sandrine Gruda (basket), Maïva Hamadouche (boxe), Kristina Mladenovic (tennis), Charline Picon (voile), Mélina Robert-Michon (athlétisme), Samir Aït Saïd (gymnastique), Maxime Beaumont (canoë-kayak), Renaud Lavillenie (athlétisme), Florent Manaudou (natation) et Astier Nicolas (équitation).
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Les sportifs choisis pour représenter la France à la cérémonie d’ouverture de la XXXIIe olympiade de l’ère moderne seront annoncés par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Le système de choix se veut le plus juste possible entre les différentes fédérations : chacune a désigné deux athlètes, un homme et une femme, en tant qu’ambassadeurs. Ces derniers voteront en établissant un ordre de préférence des candidats avec des points, du premier au dernier. Denis Masseglia, président du CNOSF, se félicite de cette nouvelle étape vers plus de parité :
“Le CIO l’a fait et c’est très heureux. […] À chaque fois, on demandait aux fédérations de nous proposer des athlètes hommes et femmes, et on se demandait à la fin si on prenait un homme ou une femme. Nous n’aurons plus à nous poser la question et c’est formidable. La légitimité sera incontestable puisque les athlètes seront élus par leurs pairs. À Rio, je n’avais jamais vu un sentiment aussi consensuel dans la désignation [ce système de choix par les fédérations existe depuis les JO de Rio 2016, ndlr].”
La date exacte à laquelle les porte-drapeaux seront révélés n’est pas encore annoncée, mais cela devrait avoir lieu début juillet. La même règle s’applique pour les Jeux paralympiques.
